Adapter une œuvre littéraire au cinéma
Comment passer de l’écrit à l’écran? En vous mettant dans la peau d’un·e cinéaste, passez en revue les différentes étapes et les enjeux qu’impliquent l’adaptation d’une œuvre littéraire au cinéma.
Nombre de films sont des adaptations d’œuvres littéraires. Mais comment mettre en image un ouvrage ? Comment passe-t-on d’un texte littéraire à un scénario cinématographique ? Et à quels enjeux les réalisateur·trice·s sont-ils·elles confronté·e·s au cours de ce processus d’adaptation ?
En reposant sur la participation active de vos élèves, les analyses portent sur de courts extraits de textes issus de romans de Marguerite Duras et de Maylis de Kerangal, mais également d’un scénario et de diverses séquences de films. L’objectif est de dépasser la simple comparaison entre les livres et les films, afin de mettre en exergue les spécificités de chaque médium, tout en proposant une initiation à l’analyse filmique.
Cet atelier fait autant appel à la littérature classique, avec Un barrage contre le Pacifique (1950) de Marguerite Duras – adapté en 1958 par le réalisateur français René Clément, puis en 2008 par Rithy Panh – , qu’à la littérature contemporaine, avec deux romans de l’autrice Maylis de Kerangal : Corniche Kennedy (2008) et Réparer les vivants (2014), adaptés respectivement par Dominique Cabrera en 2017 et Katell Quillévéré en 2016.
Infos pratiques
Objectifs pédagogique
- Réfléchir au travail d’adaptation cinématographique
- Appréhender des contenus audiovisuels de façon critique
- Acquérir des compétences en analyse de film
Chercheur·e·s UNIL
- Alain Boillat, Professeur ordinaire, Section d’histoire et esthétique du cinéma, Faculté des lettres
- Chloé Hofmann, Centre d’études cinématographiques, Faculté des lettres
- Zoé Loetscher, Centre d’études cinématographiques, Faculté des lettres
Remarques
- Atelier dès 16 ans
- Aucune connaissance préalable des œuvres de Marguerite Duras et de Maylis de Kerangal, ainsi que des films qui en découlent, n’est requise pour s’inscrire à l’atelier. Tous les éléments contextuels sont assurés par la personne en charge de la médiation.