Les Liaisons dangereuses au cinéma
Réflexion sur l’adaptation d’un roman épistolaire.
De même que Proust, Flaubert ou Maupassant, Choderlos de Laclos est un nom bien connu des gymnasien·ne·s romand·e·s. Avec ses célèbres Liaisons dangereuses, l’auteur fait figure d’exemple lorsqu’il s’agit d’aborder le genre du roman épistolaire.
En travaillant sur deux adaptations du roman de Laclos – celle de Roger Vadim (1959) et celle de Stephen Frears (1988) –, cet atelier propose d’envisager ce classique de la littérature sous l’angle du passage de l’écrit à l’écran en portant une attention particulière à différents procédés à l’œuvre dans ces adaptations. Il s’agit par exemple de s’interroger sur la façon dont les films rendent compte de la naïveté de Cécile de Volanges ou de la maîtrise de Valmont par des moyens purement cinématographiques.
Si certains cinéastes ont choisi de rester fidèles à l’époque du roman, comme en témoigne l’adaptation de Stephen Frears mettant en scène John Malkovich, Glenn Close et Michelle Pfeiffer, d’autres ont préféré transposer la marquise de Merteuil, le vicomte de Valmont et la jeune Cécile dans un univers plus moderne, comme le Paris des années 1960 pour Roger Vadim. Posant un certain nombre de questions, cette actualisation est analysée sous le prisme des nouveaux moyens de communication, construits comme des enjeux narratifs permettant de faire avancer l’histoire.
Infos pratiques
Prérequis
Lecture du roman Les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos
Objectifs pédagogiques
- Appréhender des contenus audiovisuels de façon critique
- Acquérir des compétences en analyse de film
Chercheur·e·s UNIL
- Séverine Graff, ancienne maître-assistante, Section d’histoire et esthétique du cinéma, Faculté des lettres (création de l’atelier)
- Valentine Robert, Section d’histoire et esthétique du cinéma, Faculté des lettres