Se faire soigner au XVIIIe siècle
Expérimentez, au travers d’un jeu de rôle, les différentes prises en charge qui s’offraient aux patient·e·s du XVIIIe siècle.
Au XVIIIe siècle, il n’était pas évident pour tout le monde de pouvoir être pris en charge et soigné par un médecin en cas de pépin de santé. En Suisse, les urgences n’existaient pas et les hôpitaux n’accueillaient que les pauvres et les voyageur·euse·s. Ils et elles se soignaient alors essentiellement à la maison et, seulement si cela ne marchait pas, allaient consulter à l’extérieur.
S’offrait alors aux malades une multitude de praticien·ne·s qu’il fallait choisir selon leur richesse, leur lieu de vie, leurs croyances religieuses et leur réputation. On pouvait ainsi hésiter entre un médecin diplômé d’une université, une rebouteuse détentrice de secrets, le curé du village ou même s’en remettre à un saint ou à la Vierge Marie. C’est ce « marché thérapeutique » qui s’offrait aux gens de l’époque que vous allez découvrir, grâce à un jeu de rôle où les patient·e·s et les soignant·e·s, ce sont vous !
Infos pratiques
Objectifs pédagogiques
- Explorer la diversité de l’offre de soignant·e·s au XVIIIe siècle
- Interroger les liens entre santé et religion
Chercheur·e·s UNIL
Madline Favre, Section d’Histoire, Faculté des lettres
Partenaire
Section d’histoire de l’Université de Lausanne