S’enforester, l’intelligence collective au service des communs

Pour entrer dans le cadre de S’enforester et bénéficier des prestations gratuites, les projets doivent présenter les critères suivants :

1. Être au grand air sur le territoire proche : S’enforester, c’est entrer dans le dehors, en rapport avec un monde entièrement habité. C’est y prendre place en voisin – étranger ou familier – d’autres vivants. Marcher, écouter, sentir, s’orienter, observer, deviner, imaginer, hors les murs, hors connexion, mais branchés à tout ce qui existe autour de soi. S’enforester, c’est aussi être dans le territoire proche. Quelle forêt, quelle rivière ou lac, quelles montagnes, quelles villes ou villages composent le territoire autour de mon gymnase et qui y habite ?
2. Concerter au moins deux disciplines : L’enforestement des disciplines consiste à croiser les points de vue sur un objet vivant, sur un mode d’être (être forêt, être cours d’eau…), en ayant recours aux différentes disciplines que compte le plan d’étude des établissements secondaires. Toutes les branches du programme, rattachées à un tronc commun vivant, entretiennent une relation pertinente avec le monde extérieur.
3. S’ancrer sur le temps long : Les projets enforestés se déroulent sur un temps relativement long, au moins bimestriel, voir sur plusieurs années. Le but est de revenir sur le terrain pour réellement offrir l’opportunité aux élèves de tisser du lien avec le territoire et de leur permettre de s’y ancrer.
4. S’inscrire dans la transversalité, en dialogue avec des acteur·trices du territoire : Les projets enforestés permettent de créer un dialogue entre les élèves et des professionnel·les, des chercheur·es ou encore des municipaux·ales. Cette transversalité permet aux élèves de développer une pensée complexe et une approche systémique des enjeux socio-environnementaux.

Ainsi, les élèves développent à travers ces projets les compétences nécessaires pour mieux relever les défis au croisement de phénomènes sociaux et environnementaux qui définissent les grands enjeux du 21e siècle.

La structure « S’enforester » est le fruit d’une collaboration entre la Direction générale de l’enseignement postobligatoire (DGEP) et le Service culture et médiation scientifique de l’Université de Lausanne (SCMS – UNIL). Son pôle de coordination accompagne et soutient les enseignant·es dans leurs projets pédagogiques sur les plans administratif, logistique, scientifique et culturel. Ces prestations sont gratuites pour tous les Gymnases et Écoles Professionnelles du Canton de Vaud.